Artiste québécois de renommée internationale, René Derouin est sans contredit l’un des créateurs les plus marquants et significatifs de notre époque. Lauréat du Prix Paul- Émile-Borduas en 1999 et membre de l’Ordre national du Québec et de l’Ordre du Canada, son œuvre couvre un vaste champ de pensée dont l’étendue va au-delà des thèmes inscrits dans l’art actuel. La murale Autour de mon jardin, à laquelle il donne naissance sous nos yeux dans le film, est une œuvre testamentaire. Elle constitue une synthèse de l’ensemble de son œuvre et elle donne corps au rêve qui l’habitait depuis ses premières formations à l’école des muralistes à Mexico en 1955 : l’art public engagé socialement.

Jacques Dufresne

Jacques Dufresne

Propriétaire de l’épicerie de Val-David, Jacques Dufresne est le genre d’homme d’affaires que l’on aimerait avoir davantage dans nos municipalités. Préoccupé avant tout par l’avenir de son village, il s’engage avec conviction au sein de sa communauté. Pour Jacques Dufresne, cette conscience sociale de l’homme d’affaires, qui fait si tristement défaut aujourd’hui, naît précisément dans le sentiment d’appartenance au lieu. Il y a plus de cent ans, son grand-père Léonidas ouvrait le premier magasin général de Val-David, portant désormais l’appellation « Metro L. Dufresne et fils ».

D’autres intervenants importants apparaissent dans le film et donnent corps à une lutte citoyenne engagée contre ce développement à outrance.

Référence majeure dans le domaine de l’architecture québécoise contemporaine, Pierre Thibault dénonce le phénomène d’urbanisation incontrôlé du territoire, la destruction par la construction, qui sape les bases même de la communauté et du vivre ensemble.

Pierre-Yves Guay, urbaniste et docteur en sociologie de l’occupation du territoire, s’inquiète quant à lui du fait que le développement massif de l’immobilier entraîne des fractures sociales dans les communautés, générant de la ségrégation socio- résidentielle. Il dénonce cette réalité qui est incompatible avec l’un des principes incontournables du développement durable : le libre-accès au territoire.

Judith Larain, élue conseillère de Montpellier (frontière Laurentides et Outaouais) aux dernières élections municipales, s’est très rapidement impliquée pour faire la promotion d’une évaluation foncière équitable et pour défendre le droit fondamental de chacun à avoir un toit sur la tête.

François Doyon, de Sainte-Adèle, a plus de 40 ans de métier à son actif dans le monde de l’immobilier. C’est une des figures les plus charismatiques dans ce combat contre l’arbitraire d’un système d’évaluation défendu par des intérêts puissants.